Mosquitoland
David Arnold
Éditions Milan (2017)
Résumé :
Mary Iris Malone (que tout le monde appelle « Mim »),
fugue de chez elle. Direction Cleveland, où vit sa mère dont Mim n’a pas
de nouvelles depuis plus de 3 semaines. Fuyant son père et sa nouvelle
belle-mère, une femme absolument insupportable, Mim connaitra une route longue
et pleine d’obstacle mais aussi remplie de belles rencontres qu’elle n’est pas
prête d’oublier.
Mon avis :
Quand tu commences Mosquitoland, tu ne peux pas vraiment
savoir à quoi t’attendre. Une couverture très jolie, passe partout, un résumé
intriguant, à mi-chemin entre l’humour et le drame.
Mais finalement, j’ai fini de lire ce livre, et je ne sais toujours
pas ce qu’il s’est passé. Si j’ai aimé, si je n’ai pas aimé. Tout est un peu embrouillé.
Tout d’abord, parlons de l’histoire. Celle-ci commence plutôt
lentement, comme une voiture qui aurait du mal à démarrer. Au fil du roman, le
rythme s’accélère jusqu’à s’emballer à la fin. À mon goût, cette fin est un peu
rapide, comparé au reste du roman.
Le récit est en partie composé de lettres écrites par Mim à
Isabel, exposant les raisons (plus loufoques les unes que les autres) de son
départ, mais aussi d’un récit à la 1ère personne.
Nous sommes donc dans la tête de Mim, une adolescente
perturbée par ce qui se passe autour d’elle. Nous sommes « coincés »
à l’intérieur de celle-ci. Le truc, c’est que Mim aime les mystères. Elle ne
nous donne pas toutes les clés pour comprendre, du moins, pas tout de suite. C’est
à la fois très perturbant mais aussi excitant car on a envie de continuer à
lire pour comprendre de quoi parle Mim.
Les personnages secondaires sont très attachants. On ne les comprend
pas forcément mais ça ne nous empêche pas de vouloir en savoir plus sur eux.
Ils apportent tous quelque chose à Mim dans sa quête.
L’écriture m’a fait penser à Dysfonctionnelle d’Axl Cendres.
L’art de raconter des choses tristes de façons drôle. C’est décalé, et comme le
reste du roman, parfaitement déroutant.
Vient le moment crucial où je dois dire si je conseille ou
non ce roman. Et bien d’un côté, oui, pour sa sensibilité, sa psychologie fine
et son humour. Et d’un autre côté, peut-être pas, car Mosquitoland contient quand
même pas mal de longueurs et de petits défauts.
J’ai lu que les
retours étaient majoritairement positifs et enthousiastes et je suis contente
que Mosquitoland trouve son public.
Je finirais par dire qu’un livre, c’est comme une
mayonnaise. Ça prend, ou ça ne prend pas. Et avec moi, Mosquitoland n’a tout
simplement pas très bien pris.
Bref, Mosquitoland fut une lecture déroutante en demi-teinte
dont je me devais quand même de vous parler.
Voilà ! À bientôt et d'ici là, bonne lecture !
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