lundi 1 mai 2017

Mosquitoland de David Arnold





Mosquitoland
David Arnold
Éditions Milan (2017)



Résumé :

Mary Iris Malone (que tout le monde appelle « Mim »), fugue de chez elle. Direction Cleveland, où vit sa mère dont Mim n’a pas de nouvelles depuis plus de 3 semaines. Fuyant son père et sa nouvelle belle-mère, une femme absolument insupportable, Mim connaitra une route longue et pleine d’obstacle mais aussi remplie de belles rencontres qu’elle n’est pas prête d’oublier.


Mon avis :

Quand tu commences Mosquitoland, tu ne peux pas vraiment savoir à quoi t’attendre. Une couverture très jolie, passe partout, un résumé intriguant, à mi-chemin entre l’humour et le drame.
Mais finalement, j’ai fini de lire ce livre, et je ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé. Si j’ai aimé, si je n’ai pas aimé. Tout est un peu embrouillé.

Tout d’abord, parlons de l’histoire. Celle-ci commence plutôt lentement, comme une voiture qui aurait du mal à démarrer. Au fil du roman, le rythme s’accélère jusqu’à s’emballer à la fin. À mon goût, cette fin est un peu rapide, comparé au reste du roman.

Le récit est en partie composé de lettres écrites par Mim à Isabel, exposant les raisons (plus loufoques les unes que les autres) de son départ, mais aussi d’un récit à la 1ère personne.
Nous sommes donc dans la tête de Mim, une adolescente perturbée par ce qui se passe autour d’elle. Nous sommes « coincés » à l’intérieur de celle-ci. Le truc, c’est que Mim aime les mystères. Elle ne nous donne pas toutes les clés pour comprendre, du moins, pas tout de suite. C’est à la fois très perturbant mais aussi excitant car on a envie de continuer à lire pour comprendre de quoi parle Mim.

Les personnages secondaires sont très attachants. On ne les comprend pas forcément mais ça ne nous empêche pas de vouloir en savoir plus sur eux. Ils apportent tous quelque chose à Mim dans sa quête.  
L’écriture m’a fait penser à Dysfonctionnelle d’Axl Cendres. L’art de raconter des choses tristes de façons drôle. C’est décalé, et comme le reste du roman, parfaitement déroutant.

Vient le moment crucial où je dois dire si je conseille ou non ce roman. Et bien d’un côté, oui, pour sa sensibilité, sa psychologie fine et son humour. Et d’un autre côté, peut-être pas, car Mosquitoland contient quand même pas mal de longueurs et de petits défauts.
 J’ai lu que les retours étaient majoritairement positifs et enthousiastes et je suis contente que Mosquitoland trouve son public.
Je finirais par dire qu’un livre, c’est comme une mayonnaise. Ça prend, ou ça ne prend pas. Et avec moi, Mosquitoland n’a tout simplement pas très bien pris.

Bref, Mosquitoland fut une lecture déroutante en demi-teinte dont je me devais quand même de vous parler.
bof... 



Voilà ! À bientôt et d'ici là, bonne lecture ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire